Jour 91 - Les utilisateurs et utilisatrices atteints de troubles auditifs

Focus sur les troubles auditifs.

Ce que j’ai fait :

Ce que j’ai appris

Définition et types de surdité

Selon le site d’Ameli, la surdité se définit ainsi :

La surdité ou perte de l’acuité auditive est la diminution de la capacité à percevoir les sons.

La surdité peut être :

  • temporaire ou irréversible

  • survenir brutalement ou progressivement

  • atteindre une oreille ou les deux

Une surdité qui n’est pas détectée très tôt chez un enfant peut avoir un impact sur le développement du langage. Chez l’adulte et la personne âgée, la baisse de l’audition conduit peu à peu à l’isolement et à une dégradation des facultés intellectuelles (due à une perte de simulation).

Il existe différents degrés de surdité, calculés en décibels de perte auditive. Cela va de la surdité légère (de 20 à 39 décibels de perte auditive) à la surdité profonde (plus de 90 décibels de perte auditive).

On distingue différents types de surdité :

  • la surdité de perception : il s’agit d’une anomalie de la transformation du signal sonore en influx nerveux et de l’interprétation de ce signal par le cerveau.

  • la surdité de transmission : elle provient d’un problème de transmission du signal sonore dans l’oreille.

  • la presbyacousie : c’est la baisse de l’audition due au vieillissement.

La surdité est un problème relativement fréquent : plus de 10 % de la population française serait confrontée à une baisse de l’audition, et seulement 17 % des personnes atteintes portent un appareil auditif.

Points bloquants pour des personnes atteintes de troubles auditifs (sur le web)

  • des vidéos, avec des voix et des sons, sans sous-titres ni transcription

  • des lecteurs média qui n’affichent pas de sous-titres et ne proposent pas de contrôle du volume

  • des lecteurs média qui ne permettent pas d’ajuster la taille et la couleur du texte des sous-titres

  • des services web qui s’appuient sur des interactions uniquement vocales

  • un manque de traduction de contenu audio en langue des signes : entre 60 et 80% des personnes sourdes sont illettrées et ne peuvent ne pas lire couramment la langue écrite. Cependant il est important de se souvenir que toutes les personnes atteintes de handicap auditif ne maîtrisent pas la langue des signes, la traduction en langue des signes ne peut donc pas se substituer à une transcription et des sous-titres.

Quelques solutions d’assistance (web et hors web)

  • la transcription téléphonique : depuis la loi Numérique de 2016, tous les opérateurs de téléphonie mobile proposent une solution de transcription écrite, en LSF (Langue des Signes Française) et en langage parlé complété. Ce service est compris dans le forfait, dans la limite de 1 heure de communication par mois (3h à partir de 2021, puis 5h à partir de 2026), accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 19h00 (source lesmobiles.com(lien externe))

  • l’application RogerVoice retranscrit en simultané les conversations téléphoniques sur l’écran du smartphone, ce qui permet à la personne sourde de lire ses appels. Pour répondre, le malentendant peut parler ou écrire sur son clavier (le message écrit est alors transformé en parole).

  • l’application AVA permet de retranscrire en direct une conversation orale de plusieurs personnes. Chaque interlocuteur est identifié par une couleur.